Les belles formules du« Développement durable »
(actualisé le )
Argumentation.
— Souvenons-nous de la vache folle et des milliers de tonnes de viande bovine dont il a fallu se débarrasser, du lait chinois à la mélanine ! Aujourd’hui, c’est le porc irlandais contaminé à la dioxine ! Chaque mois ou presque, un nouveau scandale. Sans compter les produits suspects ou dangereux dont on parle épisodiquement, mais qui sont consommés quotidiennement ; comme les graisses trans (ou Acide Gras Trans , AGT) ; massivement utilisées dans les biscuits, plats cuisinés, céréales, viennoiseries, et dont on mesure aujourd’hui les dangers (Science & Vie, n° 10077). Ces graisses se forment lors de l’hydrogénation des matières grasses végétales ; à fuir ! à condition de bien lire les étiquettes.. Même les fruits n’y échappent pas ; la moyenne des traitements infligés au pommes en Picardie est de 27 par an ; on dit que dans le Dauphiné ce n’est pas mieux !!.
(voir le site : Pesticides-non-merci)
Argumentation.
— On oublie de dire que si la nourriture ’bio’ est meilleure à la santé du consommateur ; elle est aussi bien meilleure pour la nature en général ; puisqu’on ne déverse pas des produits chimiques, tels qu’engrais, pesticides, etc. ; dont le destin est de se retrouver dans les sols et les eaux et finalement chez les vivants... Même l’eau de pluie peut se trouver charger de pesticides (Etude menée en Bretagne en 1995 et 1996, qui révèle la présence de 6 pesticides dans l’eau de pluie prélevée près d’un village). L’Union européenne prenant progressivement conscience du problème demande une diminution de l’utilisation des pesticides de 50% d’ici 2012.
Argument
— La nourriture a été biologique pendant des siècles ; mais la mode du blanc, du lisse, du transparent, en bref de la belle apparence, s’est imposée ; alors on a blanchi les farines, (pain blanc plutôt que pain bis) ; on a filtré les liquides (fut-ce avec des filtres à l’amiante) ; on a calibré les fruits et les légumes (au mépris de la qualité alimentaire) ; on a préservé l’apparence au mépris de la qualité nutritionnelle et du goût. Tout ce qui brille n’est pas de l’or, as-t-on coutume de dire ; de même, tout ce qui a bel aspect n’est pas forcément recommandable ; c’est même souvent le contraire qui est vrai dans le domaine alimentaire !!
Argument :
— La question des prix peut se discuter ; Manger à l’identique, des produits d’origine biologique, coûterait forcément plus cher ; et c’est logique, la qualité à toujours un prix ; mais cet argument est souvent utilisé de mauvaise foi ; personne ne discute le prix des friandises, bonbons et chewing-gum dont les prix sont proprement ahurissants (de 30 euros le kilo, jusqu’à 800 euros ; c’est écrit en petit sur les étiquettes des présentoirs.). De plus, les prix des carottes, des betteraves rouges, des lentilles, des farines, sont à peu près équivalents, qu’elles soient d’origine classique ou de production bio.
La question de la santé est elle,indiscutable ; on note aujourd’hui une explosion des allergies, une augmentation des cancers, et une baisse importante (50% en moyenne) de la fertilité masculine (colloque du 28 novembre 2008 ; cité dans tous les journaux ; reportage sur Arte le 20 novembre ’Mâles en péril’). Tout cela ne peut manquer d’alerter et de faire réagir lucidement.
Sites et livres à consulter sur le sujet :
Sites :
Mouvement pour le Droit et le Respect des Générations Futures
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